Quand un praticien essaie de déterminer par un examen clinique si des patients incapables de communiquer à la suite de graves lésions cérébrales possèdent encore une part de conscience, les erreurs de diagnostic sont de l'ordre de 30 %.
Ce chiffre n'est évidemment pas satisfaisant. L'utilisation, en complément, de la neuroimagerie fonctionnelle ou d'interfaces cerveau-ordinateur a permis de ramener ce taux d'erreurs à une vingtaine de pour cent. Traditionnellement, le principe de tels examens consiste à mesurer des activations cérébrales en réponse à la demande d'exécution d'une tâche mentale. Comme, par exemple, se concentrer sur un stimulus visuel ou auditif. Mais encore faut-il que le patient comprenne toujours le langage et, selon les exigences de la tâche, qu'il ne soit pas paralysé, sourd, aveugle, aphasique ou en proie à des troubles de l'attention.