Quand m’est venue l’idée de construire le métro des philosophes, je devais évidemment consacrer une ligne entière à Platon (la 2) et une autre à Aristote (la 3). Il fallait de plus qu’elles se croisent car nous passons sans cesse de l’une à l’autre, et personne n’a jamais soutenu que les deux points de vue fondateurs étaient inconciliables.
Restait alors LA question. Quel philosophe mettre à l’intersection ? Qui donc pourrait assurer la correspondance de manière souple entre ces deux points de vue perpendiculaires ? Quelle autorité unique aurait été acceptée par les deux géants ? La réponse s’est imposée aisément : Empédocle !