« Le développement durable ne serait-il pas une version contemporaine et planétaire de l’intérêt général ? », se demande Sylvie Brunel qui, d’emblée, cherche le sens de cette expression controversée. Mais en évoquant le catalogue alarmant des 3 M (menaces, misères, manques), elle pense qu’on est encore dans le registre d’une utopie. L’Onu a fait naître cette utopie dans les années 1970, les ONG ont pris le relais et diffusé à Rio en 1992 une vision gauchisée conduisant au mythe du jardin d’Éden où la protection de la nature prime souvent sur l’avenir de l’humanité. Un livre engagé et passionné.
Marc Olano