Le Dieu caché

Lucien Goldmann, Gallimard, 1997.

1956. L. Goldmann se livre ici à une lecture croisée des Pensées de Pascal et du théâtre de Racine. Ce qui, selon lui, justifie ce rapprochement, c'est la vision tragique qui traverse ces _uvres. Comme son maître, le philosophe hongrois Georg Lukacs, L. Goldmann voit dans la tragédie un jeu de l'homme et de sa destinée dont Dieu est le spectateur (à propos de ce Dieu " spectateur ", Pascal parle de Dieu " caché "). La grande originalité de L. Goldmann est sa démarche novatrice qui replace cette vision tragique commune à Pascal et à Racine dans le contexte social et culturel de leur temps.