Le séquençage du génome humain (ou lecture du code génétique humain) a représenté pas moins de trois milliards de bits d'information. Face à ce raz-de-marée de données, l'usage à outrance de l'informatique offre un gain de temps considérable. Aussi le nombre de sociétés offrant des services de bio-informatique ne cesse de décupler. Elles proposent notamment de collecter et de stocker les données. Principaux clients : laboratoires pharmaceutiques et sociétés de génie génétique. Le chiffre d'affaires de l'industrie bio-informatique représenterait aujourd'hui environ 15 milliards de francs.
Références
Ken Howard, « la bio-informatique », Pour la science, n° 275, septembre 2000.