Le Moyen-Orient depuis 1914

› Le temps des tutelles (1914 – 1925)

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la défaite de l’Empire ottoman et son implication dans le génocide arménien (1915-1916) donnent l’occasion aux puissances victorieuses de prendre possession de son territoire.

• Dès 1916, la France et la Grande-Bretagne ont secrètement signé les accords Sykes-Picot qui organisent le partage du Moyen-Orient.

• La création de la Société des Nations (1919) permet aux deux pays de prendre officiellement le contrôle de ces territoires, transformés en mandats. La France s’occupe de la Syrie et du Liban tandis que la Grande-Bretagne gère la Palestine, la Transjordanie et l’Irak. Les traités de Sèvres (1920) et de Lausanne (1923) entérinent cette répartition et fragmentent définitivement l’Empire Ottoman.

• Dès 1917, la Grande-Bretagne promet lors de la déclaration Balfour la création d’un foyer national juif en Palestine. Enfin, l’idée d’un État kurde, brièvement envisagée, est abandonnée.

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› Le temps des nationalismes (1925 – 1960)

Les tutelles européennes rencontrent l’hostilité des peuples du Moyen-Orient, qui défendent leurs intérêts nationaux.

Les mandats français et britanniques sont contestés en Syrie (1925), en Irak (1932) et en Palestine mandataire (1936-1939) où éclate une grande révolte.

• Avec la Seconde Guerre mondiale, les puissances européennes se détournent brièvement de leurs préoccupations au Moyen-Orient. Puis en 1945, la naissance du droit international et la création de l’ONU renforcent les droits des peuples. Une vague d’indépendance s’ensuit en 1946, donnant naissance à la Syrie, au Liban et au Royaume de Transjordanie.