En ce dimanche 26 avril 1478, Laurent de Médicis, dit le Magnifique, vient d’échapper à un attentat perpétré en pleine messe, dans la cathédrale de Florence, cité très prospère dont il est l’homme fort, le gran maestro. A partir de ce fait divers, Lauro Martines va dénouer les écheveaux d’intrigues, et faire goûter, cartes et généalogies à l’appui, la saveur de cette Renaissance italienne qui s’enorgueillit d’avoir produit Nicolas Machiavel et Léonard de Vinci.
Cette saveur, c’est celle du sang. Le sang de la répression : Laurent de Médicis sera sans pitié et exploitera l’événement pour faire place nette parmi ses opposants. On défenestre, on pend, on écartèle, on va jusqu’à déchirer les corps à pleines dents, et on jette les cadavres aux chiens pour bien s’assurer de ce que la privation de sépulture envoie les âmes au diable. Les artistes aussi sont happés dans le tourbillon : poètes et philosophes, par le biais des mécénats, sont instrumentalisés par le politique à des fins de propagande ; Sandro Botticelli en personne est commissionné pour peindre d’infamants portraits des conspirateurs afin qu’ils soient exposés à la vindicte populaire.
Cet ouvrage permet de s’immerger dans une atmosphère complexe. Celle d’une Italie en pleine ébullition économique, sociale et artistique, ravagée par les guerres, morcelée entre de multiples Etats, marquée par un étrange mélange d’humanisme et de violence politique omniprésente, où les femmes ne sont que monnaie d’échange entre familles.
Cette saveur, c’est celle du sang. Le sang de la répression : Laurent de Médicis sera sans pitié et exploitera l’événement pour faire place nette parmi ses opposants. On défenestre, on pend, on écartèle, on va jusqu’à déchirer les corps à pleines dents, et on jette les cadavres aux chiens pour bien s’assurer de ce que la privation de sépulture envoie les âmes au diable. Les artistes aussi sont happés dans le tourbillon : poètes et philosophes, par le biais des mécénats, sont instrumentalisés par le politique à des fins de propagande ; Sandro Botticelli en personne est commissionné pour peindre d’infamants portraits des conspirateurs afin qu’ils soient exposés à la vindicte populaire.
Cet ouvrage permet de s’immerger dans une atmosphère complexe. Celle d’une Italie en pleine ébullition économique, sociale et artistique, ravagée par les guerres, morcelée entre de multiples Etats, marquée par un étrange mélange d’humanisme et de violence politique omniprésente, où les femmes ne sont que monnaie d’échange entre familles.