Quels symptômes ?
Plusieurs manières d’envisager le stress se sont succédé et cohabitent encore, certaines relevant davantage des sciences médicales.
Le modèle de Karasek croise deux types de facteurs de stress : la demande (forte ou faible) faite à l’individu et le contrôle (fort ou faible) que ce dernier peut exercer sur son activité. D’où la possibilité d’établir une typologie des situations de stress au travail.
Le modèle de Laborit définit le stress comme réaction assurant la survie de l’organisme face à un danger. Cette réaction se produit lorsque l’individu, soumis à une situation stressante, n’a la possibilité ni de lutter, ni de fuir, subissant ainsi une « inhibition de l’action » aux conséquences potentiellement pathogènes.
Le modèle de Lazarus met en évidence le fait que l’individu procède à une double évaluation face à une situation stressante : celle, primaire, du danger ou de la menace que fait peser cette situation, et celle, secondaire, des ressources dont il dispose pour y faire face.
Le modèle de Selye distingue trois phases : réaction d’alarme (temps de préparation, mobilisation des ressources de défense), phase de résistance (complète adaptation à l’agent stressant et utilisation des ressources) et éventuellement phase d’épuisement (le sujet n’a plus les capacités à faire face, apparition de troubles somatiques).