Le nombre de décès enregistrés en France en 2003 est estimé à 550 000. Tout en restant inférieur au nombre de naissances (760 000), ce chiffre n'en est pas moins supérieur de 4 % à celui de 2002. Selon Gilles Pison, chercheur à l'Ined, la canicule estivale est responsable de cette hausse conjoncturelle de la mortalité, avec 15 000 décès supplémentaires en août 2003 (par rapport à la moyenne des années précédentes). On peut en apprécier les effets en notant que cette surmortalité a tout simplement annulé l'allongement attendu de l'espérance moyenne de vie des hommes et femmes pour cette année en France (environ deux mois et demi par an depuis dix ans). Toutefois, selon G. Pison, ce retard pourrait être compensé en 2004.
Références
G. Pison, « 60 millions d'habitants en France métropolitaine », Population et sociétés, n° 399, Ined, mars 2004.