Selon un sondage du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), 87 % des Français seraient prêts à abandonner leur véhicule les jours de pic de pollution atmosphérique. 56,6 % seraient disposés à le faire spontanément, 30,6 % le feraient seulement si la loi l'exige. Parmi les plus favorables, on trouve les habitants des grandes villes, les femmes inactives et, de manière générale, les plus de 50 ans. Cette acceptation des mesures d'interdiction de la voiture est en augmentation nette par rapport à une étude semblable menée l'année dernière (+5%). L'automobiliste accroché à son volant coûte que coûte ne représente plus qu'une minorité (13 %).
Références
« De plus en plus d'automobilistes se disent prêts à agir pour limiter la pollution de l'air », Georges Hatchuel et Jean-Pierre Loisel, Consommation et modes de vie, n° 125, mars 1998, Credoc.