Toutes les couches de la société sont sujettes à des croyances que la science s’applique à vérifier ou à invalider. La communauté des scientifiques n’échappe pas à un tel phénomène. Ainsi, une idée reçue, tenace chez les scientifiques, consiste à penser que ce sont ceux qui ne seraient « pas assez bons pour une carrière scientifique pure » qui s’engageraient le plus dans des activités de vulgarisation. Pour la première fois, une étude menée sur plus de 3 500 chercheurs du CNRS permet de vérifier cette représentation. Les auteurs de l’étude se sont appuyés sur la base de données du CNRS qui contient des informations sur les activités de vulgarisation de chaque chercheur. Ils ont ensuite comparé ces données avec le nombre et le rythme de publications purement scientifiques.
Marc Olano