Les nouveaux principes de l'urbanisme. La fin des villes n'est pas à l'ordre du jour

Franois Ascher, L'Aube, 2001, 110 p., 12,50 €.

En une centaine de pages, l'économiste et sociologue François Ascher reprend les grandes lignes de son précédent livre, Ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs(voir Sciences Humaines, n° 114, mars 2001). Urbaniste ou non, le lecteur pressé y trouvera une éclairante analyse des transformations que connaissent les sociétés contemporaines. Loin de marquer le passage à une hypothétique postmodernité, ces transformations traduisent pour F. Ascher un approndissement de l'effort de rationalisation, d'individualisation et de différenciation qui sont au fondement de la modernité.

Au nombre de huit, les nouveaux principes de l'urbanisme qu'il énonce en conclusion entendent adapter l'aménagement des espaces urbains à la nouvelle étape ouverte par l'essor des mobilités et des télécommunications : à un urbanisme centré sur le bâti, enclin à la standardisation, directif..., ils opposent un néo-urbanisme « multisensoriel », « précautionneux », « flexible », etc.