Venue de la psychologie du travail, Maria Cristina Quercetti travaille aujourd'hui à mi-temps avec des personnes âgées. Sa mission ? Repérer des facteurs de risques. Un travail aussi épanouissant qu'éprouvant, sans suivi possible des patients.
Quel est votre parcours, et où exercez-vous actuellement ?
D'origine italienne, j'ai d'abord été institutrice. Je me suis occupée d'enfants en difficultés physiques et psychiques. Après une maîtrise en philosophie, je suis arrivée en France et me suis inscrite à l'EHESS, à Paris 8, où j'ai obtenu un DESU de psychanalyse,, et au CNAM où j’ai obtenu le titre de psychologue du travail. J'ai été recrutée par une association pour l'orientation et l'insertion professionnelle. Là, j’ai toujours eu à cœur de ne pas me limiter à un rôle de technicienne du placement ou de l’évaluation, mais à développer une approche psychologique globale de ces personnes, sachant que je suivais certaines d'entre elles, qui avaient un trouble psychique. Puis cette association a fermé ses portes, voici bientôt deux ans. Grâce à mon réseau de connaissance, j'ai eu connaissance d'une demande de l'Institut de prévention clinique (IPC). Je travaille aujourd’hui pour un de leur centres, dans le XIIIe arrondissement de Paris, qui assure des bilans de prévention pour les retraités affiliés aux caisses de retraite complémentaires.