Michel Grollier, directeur du département de Psychologie de l'université de Rennes, met en garde contre une particularité française : la sélection des étudiants se produit entre les deux années de Master. Or, ceux qui sont laissés sur le carreau ne peuvent prétendre au titre de psychologue...
Combien accueillez-vous chaque année de nouveaux étudiants en psychologie à Rennes ?
Nous n’avons pas de délimitation. La condition est le baccalauréat. Cette année par exemple, nous avons accueilli environ 900 étudiants.
Quels sont les profils d’étudiants qui s’inscrivent en psychologie ? Sont-ils toujours des jeunes bacheliers, ou certains possèdent-ils une autre expérience ?
La plus grande partie des étudiants que nous recevons sont des bacheliers qui viennent de la filière sciences économiques et sociales mais aussi un peu de la filière scientifique ou littéraire. D'autres sont passés par des BEP ou des bacs professionnels, voire des écoles d’art appliqué. Nous avons aussi la possibilité, avec une commission de « validation des acquis professionnels », de donner des dérogations à des personnes qui n’ont pas le bac.