Si nous savions déjà que l’homo economicus n’existait pas, ne bénéficiant jamais d’une « information parfaite » pour prendre les meilleures décisions possibles, cet ouvrage vient sonner le glas de l’homo rationalus (?). « Si l’individu tend à être rationnel, ses contraintes cognitives limitent sa rationalité », précise Vincent Berthet, docteur en sciences cognitives. Non seulement toutes nos décisions sont prises sous le coup d’une incroyable quantité de « biais cognitifs » (biais de résultat, des coûts irrécupérables, etc.), mais en plus les chercheurs ont montré il y a déjà une quarantaine d’années que nous avons tendance à être trop confiants dans nos propres jugements... Oui, l’homo sapiens est un petit prétentieux.