Toutes les thérapies n'ont pas la même conception des méandres de l'âme. La thérapie cognitive considère que pour « guérir », le patient devra changer ses croyances sur lui-même et le monde. La psychanalyse considère qu'il faut lever le voile sur les traumatismes enfouis et les désirs inavouables. L'étude d'une doctorante en psychologie montre que l'école de référence transparaît dans le style conversationnel et les gestes des thérapeutes : le cognitiviste utilise des gestes de persuasion, d'approbation, ou des regards centrés. Le psychanalyste, par contre, s'appuie sur l'implicite et le détournement du regard.
Références
« Le thérapeute, son corps et le langage » Laurence Masse, Psychologie française, mars 1999.