Depuis cinq mois, notre mensuel comporte une rubrique intitulée « changer le travail ». Le travail : souci majeur pour celui ou celle qui n’en a pas, mais aussi préoccupation quotidienne pour celui ou celle qui en a un. « La plupart des gens aiment leur travail et y sont très investis. Mais le travail devient aussi plus dur à vivre. En témoigne l’essor des risques psychosociaux et du burnout. Les marges de manœuvre existent, elles sont diverses et le jeu est ouvert. Une à une, mois par mois, cette rubrique présentera des propositions pour améliorer le travail », écrivait Jean-François Dortier dans son texte de présentation (n° 267, février 2015). Et d’enchaîner une étude sur le « syndrome de la dispersion » et ses remèdes, sur le travail à domicile, ses avantages et ses risques, enfin sur les difficultés de l’encadrement « de proximité » (n° 270, mai 2015). Certains s’y sont reconnus : Jean-Philippe Garcia, cadre de santé et formateur, nous écrit que cet article « donne une image assez juste de l’ampleur du désastre du management des cadres de proximité ». Mais il tient aussi à corriger l’idée que les cadres en question ne recevraient pas d’enseignement spécifique à la conduite d’une équipe : dans le domaine de la santé, il existe des instituts de formation qui délivrent un enseignement de 150 heures, et des cursus universitaires correspondant à la profession. C’est bien noté, merci pour ce courrier qui illustre bien l’ambition de cette rubrique : « changer le travail.fr » est aussi le nom d’une enquête interactive à laquelle tout un chacun est convié pour témoigner de son expérience et enrichir celle des autres. L’accès est libre et gratuit.
Marc Olano