Dans un contexte gangrené par la logique du tout-sécuritaire, le médecin Thierry Najman, chef d’un pôle de psychiatrie dans un hôpital de la région parisienne, appelle à rouvrir les portes des services de psychiatrie hospitalière. Au risque sinon, selon lui, de sombrer dans une logique « néo-aliéniste ». En effet, si la législation sur les soins sans consentement n’impose rien en la matière, il semblerait que le réflexe soit aujourd’hui, par principe de précaution, de fermer la plupart de ces services, sans pour autant que l’efficacité de cette pratique ait été démontrée.
Marc Olano