« Guérir quelquefois, soulager souvent, consoler toujours. » Ce vieil adage de médecine peut s’appliquer à la psychothérapie.
Alors qu’une psychothérapie a pour fonction de traiter un trouble ou d’améliorer un déficit , la psychothérapie de soutien s'efforce avant tout « d'empêcher de souffrir, de réparer ou de consoler un patient ». (p. 3). A ce titre, c’est « une des plus nobles actions au sein des relations humaines » écrit Laurent Schmitt, psychiatre et professeur à la faculté de médecine de Toulouse, qui a dirigé et écrit l’essentiel de cet ouvrage. La relation de soutien est spontanément jouée par les parents, des amis, ou un médecin. Mais qu’en est-il en matière de psychothérapie ? Il convient d’en définir les conditions, le contenu et les limites : ce à quoi s’attache cet ouvrage en 22 chapitres.