Les animaux de recherche
Rats, cobayes, lapins, hamsters, porcs ou chiens… sont utilisés par les scientifiques pour leurs expériences. De nombreux mouvements antivivisection dénoncent cet usage fait au nom de la science et du bien-être de l’humanité. Le nombre d’animaux utilisés en France à des fins expérimentales s’élevait en 2001 à 2 212 294. Dont 1 370 293 souris (soit 61,94 %) et 417 234 rats (soit 21,30 %). 35 % des animaux sont utilisés pour la recherche et le développement en médecine
humaine et vétérinaire, 25 % pour la production et le contrôle de produit en médecine humaine, 19 % pour la biologie fondamentale, 11 % pour des essais toxicologiques
(1 % concerne les produits cosmétiques), 3 % en médecine vétérinaire, 3 % pour l’enseignement et la formation, 1 % pour le diagnostic (Source : Florence Burgat (dir.), « L’animal dans nos sociétés », Problèmes politiques et sociaux, n° 896, La Documentation française, janvier 2004).
Il faut également signaler les animaux génétiquement modifiés à des fins diverses – xénogreffes ou amélioration des animaux d’élevage. Ils seraient environ 500 000 en France.