Une étude du Céreq sur le devenir des bacheliers de 1992 qui se sont lancés dans la vie active aussitôt après avoir obtenu leur baccalauréat met en évidence une « bonne employabilité » de ces jeunes, avec toutefois des différences selon la spécialité de formation. Qu'ils soient bacheliers des séries technologiques ou professionnelles, ceux de la filière tertiaire ont tendance à avoir plus souvent connu le chômage que ceux des filières industrielles. Après quatre années sur le marché du travail, le taux de chômage des premiers reste autour de 15 %, alors que celui des seconds est descendu aux alentours de 5 %. Les spécialités industrielles s'avèrent d'ailleurs plus professionnalisantes à tous points de vue : ce sont elles qui obtiennent la meilleure stabilité des emplois et l'évolution des salaires la plus forte.
Références
Georgie Simon, Céreq, Bref, n° 161, février 2000.