Quolibets et confidences

Dans ma chronique du mois dernier, intitulée « La bourde ! », je revenais sur une grossière erreur parue dans le numéro 213 : nous avions écorché le nom du sociologue Raymond Boudon. Ce mea culpa a déclenché un tsunami de courriers. Nos lecteurs m’ont prise au mot, jouant au jeu des sept erreurs avec plus ou moins de pertinence. Ainsi Thomas, un jeune abonné, s’étonne que nos lecteurs « régissent » plutôt qu’ils « réagissent » (joli lapsus, au passage…). Il ajoute, facétieux : « Il m’arrive moi aussi de faire des fautes d’inattention, seulement il convient d’éviter de les faire traîner là où on s’excuse des fautes du numéro précédent ! » Une lectrice, Anne-Marie, juge à juste titre qu’un « s » a vraisemblablement sauté dans le mot « postféminime ». Un professeur à la retraite insiste sur une erreur de ponctuation… dans un numéro datant de l’an dernier. D’autres lecteurs m’ont donné plus de fil à retordre, me chatouillant sur une syntaxe ou un accord problématiques.