Né au Kenya, le Britannique Richard Dawkins reçoit une éducation anglicane traditionnelle. Il rejette la religion pour se tourner vers la biologie et la théorie de l’évolution, explication plus crédible des origines de la vie. Ses travaux porteront sur le rôle des gènes dans l’évolution des espèces. C’est dans Le Gène égoïste (1976), ouvrage de référence, qu’il formalisera sa thèse : les comportements des animaux sont déterminés par leur génome. Ce sont les génomes, et non les individus, qui font l’objet de la sélection naturelle.
L’évolution par le gène
Après des études secondaires en Angleterre, R. Dawkins intègre l’université d’Oxford où il obtient un diplôme de zoologie en 1962. Son tuteur, l’éthologiste Nikolaas Tinbergen, l’initie à la recherche en matière de comportement animal. R. Dawkins émet une hypothèse nouvelle : toutes les conduites animales seraient soumises la seule logique de la reproduction du patrimoine génétique. Le gène serait au centre de la théorie de l’évolution, comme unité de base de la sélection naturelle.