Le lundi 3 décembre 2012 a lieu à Paris (1) un colloque organisé par l’A.P.P.E.A. (Association francophone de Psychologie & Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent) sur le thème : « Les EIP (« Enfants Intellectuellement Précoces ») : Entre réalité clinique et illusion scientifique ». Nous avons demandé à l’organisateur de cette journée, Robert Voyazopoulos, psychologue scolaire, enseignant à l’Ecole des Psychologues Praticiens, de nous la présenter.
D’où vient cet intérêt actuel pour le thème des EIP, ou enfants surdoués, comme on les appelle aussi ? Vous lui consacrez un colloque, le 3 décembre prochain, et l’A.N.A.E. (Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant) vient de publier un numéro sur le même thème (2).
Nous sommes dans une période de réflexion, de concertation, de partage. Universitaires, chercheurs, psychologues cliniciens, familles, tout le monde s’interroge (d’où, notamment, la participation au colloque des deux associations de parents d’EIP : l’Association Française pour les Enfants Précoces ou AFEP, et l’Association Nationale Pour les Enfants Intellectuellement Précoces ou ANPEIP). La précocité existe, nous en sommes tous convaincus. Mais comment la définir ? Comment la situer dans le cadre social ?
Vous remettez donc en cause la définition actuelle, selon laquelle l’enfant intellectuellement précoce est celui dont le QI atteint 130 ?