Comment l'écriture journalistique fait-elle passer des points de vue en dépit de certaines prétentions à l'objectivité ? En quoi le discours diplomatique, qui a vocation à un certain « lissage », porte-t-il néanmoins une certaine subjectivité ? Comment le discours philosophique affronte-t-il le paradoxe entre visée d'universalité et stratégies persuasives ? Ces questions indiquent le point commun aux différentes contributions (parfois un peu spécialisées) de ce numéro : voir comment des discours parviennent à supporter un point de vue en dépit d'une tonalité laconique, d'une prétention à la neutralité, d'un effacement apparent des marques de parti pris.
Marc Olano