Machiavel, Tocqueville, Maurice Merleau-Ponty, mais aussi Célestin Bouglé, Léon Bourgeois, Carlo Rosselli, mais encore Raymond Aron, Henry Michel et Giuseppe Mazzini, sans oublier Cornelius Castoriadis. Leur point commun ? Être les sujets d’études du philosophe et historien des idées Serge Audier qui révèle des facettes inattendues chez des figures en apparence trop connues, ou exhume des penseurs oubliés. Ainsi, les théoriciens du solidarisme, du socialismelibéral (en un seul mot), du républicanisme, et des nébuleuses réformistes font partie de ses explorations scientifiques. Ce discret maladif, drôles de lunettes de hibou, haut débit passionné, se définit avant tout comme « un chercheur qui lit des livres ». Son apport peut paraître restreint, mais il lui arrive de trouver le dernier élément d’un puzzle idéologique de 1 000 pièces, qui remet en cause une idée reçue ou une vulgate.
Serge Audier : correcteur de vulgate
Le philosophe Serge Audier a son chic pour retrouver le détail qui dérange les idées reçues.