Sourire réduit le stress

Votre train est en retard alors que vous avez un rendez-vous important. Vous ne pouvez pas téléphoner pour annoncer votre retard. Le stress monte. Que faire ?

Vous pouvez toujours en appeler à l’attitude philosophique : celle du stoïcien Epictète préconise d’accepter avec flegme ce contre quoi on ne peut agir. Les techniques de méditation sont, paraît-il, un autre moyen de faire face. Il est peut-être un autre réducteur de stress : le sourire. Même forcé.

Le sourire est en général l’expression physique d’un plaisir intérieur : je suis heureux, donc je souris. Mais l’inverse pourrait être vrai : se mettre en posture physique pourrait induire en retour un sentiment de joie. C’était en tout cas l’idée connue en psychologie des émotions sous le nom de « théorie James-Lang ». William James (1842-1910) avait noté déjà a son époque: « Si nous voulons vaincre les tendances émotionnelles indésirables, nous devons adopter (…) les gestes et les attitudes correspondant aux dispositions contraires à celles que nous préférons cultiver. »