Plus disponibles et en meilleure santé que dans le passé, les grands-parents ont désormais des pouvoirs accrus. Comme le montre Isabelle Corpart, de l'université Robert-Schuman à Strasbourg, la réforme de l'autorité parentale après la loi du 4 mars 2002 leur permet, lorsque l'enfant est en danger, de saisir le juge aux affaires familiales et de demander le retrait de l'autorité parentale ou même de saisir le juge des enfants. Ils peuvent aussi, si besoin est, remplacer les parents et élever l'enfant. Le juge joue de ce fait le rôle d'arbitre pour « dénouer les litiges familiaux et restituer aux grands-parents leur juste place dans la lignée ».
Références
I. Corpart, « La révolution des ascendants », Le Furet, n° 41, été 2003.