« Arme de communication », le terrorisme sévit depuis l’Antiquité. L’auteur voit dans l’explosion d’une voiture (à chevaux) le 24 décembre 1800 au passage du carrosse de Bonaparte le premier attentat moderne. Des premiers mouvements nationalistes du XIXe siècle au réseau postmoderne Al Qaïda, il dresse un tableau synthétique des grandes mouvances terroristes. Son étude n’établit pas de filiations entre elles, mais observe la permanence de catégories et concepts communs. Chaque époque produit son « démiurge roublard », de Jules Bonnot à Oussama Ben Laden en passant par Andreas Baader et Carlos. Le terroriste disqualifie toujours la parole, prône l’action directe, pratique l’inversion des valeurs politiques, sociales et morales, la réification de l’adversaire et considère sa lutte comme sans merci ni fin.
Cependant, aujourd'hui, la mondialisation et l’essor des communications ont décuplé les possibilités de frappe des terroristes. Le terrorisme actuel, transnational, reste conventionnel dans son recours à l’explosion spectaculaire comme arme de prédilection, mais il est tenté par l'innovation : l’intérêt marqué pour les technologies de type nucléaire, bactériologique et chimique, le montre. L’auteur modère toutefois nos éventuels fantasmes d’apocalypse en rappelant que les techniques rudimentaires conservent actuellement le meilleur rapport coût-efficacité pour les groupes clandestins.
Cependant, aujourd'hui, la mondialisation et l’essor des communications ont décuplé les possibilités de frappe des terroristes. Le terrorisme actuel, transnational, reste conventionnel dans son recours à l’explosion spectaculaire comme arme de prédilection, mais il est tenté par l'innovation : l’intérêt marqué pour les technologies de type nucléaire, bactériologique et chimique, le montre. L’auteur modère toutefois nos éventuels fantasmes d’apocalypse en rappelant que les techniques rudimentaires conservent actuellement le meilleur rapport coût-efficacité pour les groupes clandestins.