Tracer / désirer. Le dessin d'enfant dans la cure psychanalytique

Céline Masson (Dir.), Hermann, 170 p., 35 E
Quelle est la portée significative du dessin, quelle importance peut-on lui donner, qu’est-ce que le clinicien peut en tirer ? C’est ce que ce livre explore à travers une série d’articles co-écrits par des psychologues et psychanalystes, dont les approches sont aussi différentes qu’intéressantes.
Le dessin s’avère un outil précieux dans le travail psychanalytique avec l’enfant, dans la mesure où celui-ci n’est pas toujours capable d’exprimer verbalement ce qu’il ressent. Quand il dessine, il le fait pour quelqu’un. Le dessin est donc pris dans une dimension relationnelle, transférentielle, favorable au travail analytique. Il constitue un indice de ce qui se joue pour l’enfant dans sa relation avec le psychologue. Faute de mots, le dessin apparaît ainsi comme une autre possibilité d’énonciation précieuse, par exemple dans les cas d’enfants très jeunes, souffrant d’autisme ou encore de psychose infantile…