Les grandes mafias transnationales forment une toile d'araignée qui enserre la planète. Leur éparpillement et la diversité de leurs ressources témoignent de leurs capacités d'adaptation à l'économie mondialisée.
Trafics d'armes, de femmes ou de clandestins, contrefaçons, cybercrimes, fraudes bancaires, racket, corruption..., les activités illicites auraient rapporté 2 500 milliards de dollars en 2000. Le système répressif international n'affecterait que 2 % du volume de ces trafics.
Cocaïne, héroïne, cannabis, de synthèse..., les drogues forment la source de profit n° 1 : 600 milliards de dollars, soit 8 % du commerce mondial. Et ce n'est pas un hasard si les grandes organisations criminelles contrôlent les points névralgiques du narcotrafic.
La Cosa Nostra nord-américaine
La mafia nord-américaine, fille historique de la Cosa Nostra sicilienne, compte environ 1 000 initiés et dix fois plus de membres répartis entre 26 familles actives, dont 2 sont localisées au Canada. Les 5 plus importantes familles sont new-yorkaises. Leurs ressources se répartissent entre trafic de drogues, corruption et escroqueries en tous genres.
Cosa Nostra
Basée en Sicile, cette organisation comprendrait 50 000 membres partagés entre une cinquantaine de familles.