Un travail plus intense ?

D’après la dernière enquête de la dares (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) sur les conditions de travail, réalisée en 2005, l’intensification du travail a marqué une pause depuis 1998. Moins de salariés déclarent devoir se dépêcher « toujours ou souvent » dans leur travail (48 % contre 52 %). Ils sont plus nombreux à « devoir fréquemment abandonner une tâche pour une autre plus urgente » (60 % contre 56 %), mais ne sont plus que 40 % à juger qu’elles constituent « un aspect négatif de leur travail » (48 % en 1998). La pression hiérarchique, elle, se maintient : 30 % des salariés estiment que leur rythme de travail est imposé par « les contrôles ou surveillances permanents exercés par la hiérarchie ».

 


Jennifer Bué, Thomas Coutrot, Sylvie Hamon-Cholet et Lydie Vinck, « Conditions de travail : une pause dans l’intensification du travail », Premières informations, premières synthèses, n° 2007, janvier 2007.