Une parité peu spontanée

La Constitution française prévoit, depuis juin 1999 que la « la loi favorise l'accès égal des femmes et des hommes aux mandats électoraux ». Toutefois, le dispositif de contrainte mis en place ne s'applique pas à toutes les élections. En matière municipale, les grandes communes (plus de 3 500 habitants) sont soumises à la loi et comportent depuis 2001 47 % de conseillères. Mais au niveau cantonal, la parité n'est pas exigée et l'immobilité est de règle : 1,5 % d'augmentation chez les conseillères générales entre 1998 et 2001. Aux sénatoriales, seuls les scrutins proportionnels sont soumis à obligation et ont enregistré une progression des candidatures féminines. Bref, c'est le bâton qui fait avancer la parité.