Et si les chiens avaient domestiqué l’homme, et non l’inverse ? Nos compagnons à quatre pattes ont fini par occuper une place croissante dans nos vies. Presque enterrés les chiens de chasse, les bergers de troupeaux et les gardes fidèles au poste. Jamais il n’y a jamais eu autant de chiens de compagnie. Le chien ne travaille plus ; il a conquis le droit d’entrer dans les maisons, de s’installer parfois sur le canapé ; il coûte même cher à son propriétaire : nourriture, vétérinaire et désagréments divers (odeur, promenade obligée et ramassage de crottes). Et pourtant, de New York à Tokyo, le nombre de chiens ne cesse d’augmenter. Même les Chinois, pourtant amateurs de viande canine, sont en train de s’y mettre : il y a désormais plus d’un million de caniches à Pékin. Leur raison d’être ? La compagnie…
Marc Olano