C'est de la mixité sociale urbaine dont il est question dans ce dossier qui souligne le contraste entre les bonnes intentions exprimées de manière récurrente par les politiques publiques et leurs applications concrètes. De la description de quartiers populaires « hypercommunautarisés, hyperségrégués, hyperdiscriminés » comme certaine banlieue lyonnaise aux gated communities des classes moyennes et blanches américaines, on s'aperçoit aussi que le mélange des genres n'est pas une tendance naturelle de l'être humain, beaucoup plus porté à l'« entre-soi », qu'il soit choisi pour les riches ou forcé pour les pauvres.
Marc Olano