On connaît généralement assez bien les bienfaits physiologiques d’une pratique sportive (sauf contre-indications à la marge) pour la tonicité, le retardement du vieillissement, et aussi pour limiter les risques de maladies cardiovasculaires, ou de diabète. On parle cependant un peu moins des atouts du sport sur la santé mentale. Il semble pourtant bien aider, notamment en cas d’anxiété. Qu’il soit ponctuel, après environ 20 minutes d’exercice, mais aussi plus globalement grâce une pratique à long terme. Les études pullulent également concernant les effets du sport sur l’humeur avec, souvent, des résultats significatifs sur les sujets en dépression, lorsque leur pratique est réalisée dans le cadre d’un petit groupe ou en présence d’un coach. S’il ne suffit bien évidemment pas pour guérir d’une dépression, il peut néanmoins être envisagé comme complément thérapeutique.
Souvent, pour expliquer ces effets, on souligne le rôle des hormones : la pratique sportive permet en effet d’augmenter son taux d’endorphines, provoquant ainsi non seulement une diminution de la douleur, mais aussi une sensation de bien-être, voire d’euphorie. Ce qui explique aussi sans doute pourquoi certains y deviennent accros… La pratique sportive favoriserait également la synthèse de sérotonine, à l’origine, entre autres, d’une régulation de l’humeur. D’autres études tendent enfin à montrer que les effets seraient positifs également sur les capacités cognitives.