Ce livre s’ouvre sur une scène poignante. Dans la salle d’attente du vétérinaire, un petit chien tremblant se blottit contre sa maîtresse. Elle pleure. Elle vient pour le faire piquer. Lui se colle contre elle et regarde avec méfiance, sans comprendre ce qui se passe, la blouse blanche qui s’avance vers lui. L’animal doit être euthanasié car c’est le seule remède au mal incurable qui ronge l’animal : le mal d’aimer. Ce mal d’aimer se manifeste par un attachement excessif et exclusif. Lorsque sa maîtresse part à son travail, le chien hurle et geint dans l’appartement toute le jour durant et il dévaste tout. Une seule alternative se présente : soit l’abandonner, soit mettre fin à ses souffrances.
Au risque d'aimer
Claude Béata. Odile Jacob, 2013, 328 p., 23,90 €