Autorité : les nouvelles règles du jeu

Le pouvoir agit par la contrainte. L’autorité, elle, impose par le respect. Dans le sens courant, le mot « autorité » désigne un certain type de pouvoir reconnu comme légitime. Lorsque l’on dit d’un enseignant qu’il « a de l’autorité », c’est qu’il sait se faire respecter. Lorsqu’une personne « fait autorité » dans son domaine – scientifique ou professionnel –, on suppose que ses compétences sont reconnues de tous.

Naguère l’autorité politique semblait aller de soi. Elle reposait sur un ordre fixé par les dieux, la tradition ou tout simplement la nature des choses. Mais, en régime démocratique, l’autorité devient problématique. Sur quels critères fonder une autorité légitime  ?

Pour des milliers d’enseignants, l’autorité est devenue une question très pratique : comment faire face à certains élèves qui perturbent la classe et affrontent directement l’enseignant ? Pour Bruno Robbes, l’autorité éducative ne repose ni sur le seul statut ni sur le seul « charisme » : l’autorité ça s’apprend.

Dans les familles, l’autorité est « un pilier indispensable de la relation parent-enfant », explique Daniel Marcelli. Mais comment l’exercer sans recourir à la force, aujourd’hui discréditée, ou à la séduction dont les effets peuvent s’avérer délétères ?

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En entreprise, l’autorité a un nom : le leadership. Depuis un siècle, les spécialistes du management scrutent les modes de gouvernement des dirigeants à la recherche d’un modèle. L’ont-ils trouvé  ?

 

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