À bas les grandes lois explicatives ; l’histoire, seule, permet de comprendre les réalités économiques. Tel est le credo de Karl Knies, économiste allemand de la fin du 19e siècle. À l’issue de ses études, il soutient, en 1846, une thèse d’histoire ancienne consacrée à la ville de Palestrina (Italie). Il obtient un poste précaire d’enseignant en sciences de l’État. Mais ses sympathies libérales l’empêchent de devenir professeur titulaire. Après avoir travaillé dans l’administration, il se résout à enseigner dans le secondaire. La parution de son premier ouvrage, L’Économie politique du point de vue de la méthode historique (1853), lui permet de multiplier les publications et de se faire élire député dans le camp libéral en 1861. Il travaille alors, avec des succès mitigés, à une réforme scolaire ainsi qu’à des projets de rénovation du paysage industriel allemand.
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Les 100 penseurs de l'économie
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