L'activité de nos gènes affectée par la pauvreté

On savait que grandir dans la pauvreté affectait la santé, augmentant par exemple le risque de développer un cancer ou du diabète. Ce que l’on ne savait pas, c’est que nos gènes eux-mêmes pourraient être touchés, comme le montrent des chercheurs de l’Université de Chicago.

Leur étude se concentre sur le processus de méthylation de l’ADN, qui ne modifie pas le codage des gènes, mais leur capacité à s’exprimer. Les chercheurs ont analysé le sang de 500 personnes habitant aux Philippines. En parallèle, ils ont codé leur statut socio-économique à différents moments de leur vie, depuis l’enfance jusqu’au début de la vie adulte.