C’est une première depuis plus de dix ans : après trois ans de vie active, les titulaires d’un doctorat trouvent davantage un emploi que les diplômés de master 2. Ainsi, « seulement » 10 % des étudiants ayant obtenu leur thèse en 2007 sont au chômage. Une enquête du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) y trouve plusieurs explications. Tout d’abord, la dépense intérieure de recherche et développement a augmenté entre 2009 et 2011 pour atteindre 2,25 % du produit intérieur brut. La crise semble avoir épargné les docteurs puisque la logique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux n’a pas eu lieu dans l’enseignement supérieur.