Améliorer l’information sur le trouble des conduites en France, notamment au moyen d’études épidémiologiques auprès d’enfants et adolescents dans la population générale, tout comme dans des populations à haut risque (milieu carcéral, éducation spécialisée, zones urbaines sensibles…).
• Repérer les facteurs de risque familiaux, pré- et périnataux, génétiques.
• Prévenir, dépister, traiter le trouble. Développer des programmes de prévention spécifiques, former le personnel des structures éducatives, intervenir auprès des familles à risques, dépister les signes précurseurs le plus tôt possible, c’est-à-dire à 3 ans (« voire dès la grossesse »), et les reporter sur le carnet de santé. Effectuer des évaluations régulières, approfondies et pluridisciplinaires pour les sujets présentant des symptômes. Évaluer les effets des diverses psychothérapies. Poursuivre les recherches pharmacologiques.