Avec la Renaissance, les intellectuels veulent collecter et classifier les connaissances. Le projet encyclopédique triomphe au siècle des Lumières. Mais les femmes restent en marge des principaux lieux de savoir. Les universités, créées à la fin du Moyen Âge, leur sont interdites ; la chasse aux « sorcières » sévit contre les savantes.
Qu’importe, elles résistent ! Les femmes les plus riches et les lettrées créent des salons, utilisent leur temps libre pour écrire et réfléchir… Elles lancent de nouveaux styles littéraires, des réflexions sur l’intime. Elles contribuent à faire circuler les idées nouvelles comme le romantisme (Germaine de Staël) et le féminisme (Mary Astell, Mary Wollstonecraft et Olympe de Gouges).
- Philosophes de l'ombre
- Madame de Sévigné, écrivaine malgré elle (1626-1696)
- Margaret Cavendish, la quête de la gloire (1623-1673)
- Pour et contre John Locke
- Gabrielle Suchon, contre la tyrannie des hommes (1632-1703)
- Madeleine de Scudéry, du côté des Modernes (1607-1701)
- Madame de Staël, pionnière du romantisme (1766-1817)
- Défendre les droits des femmes
- Les premières scientifiques
- Paroles de penseuses (Les Temps Modernes)