Notre monde est de plus en plus interconnecté. La rapidité des déplacements, la disparition progressive des frontières commerciales, l’accélération des mouvements de capitaux, la révolution des techniques de communication et l’émergence de menaces globales comme celle du réchauffement climatique sont autant de facteurs qui contribuent à nous faire comprendre que nous sommes tous citoyens du même monde, interdépendants et coresponsables de son bon fonctionnement. La mondialisation, qu’on s’en réjouisse ou non, est en marche. Il serait donc regrettable de continuer à penser la politique dans le cadre étroit de l’État-nation. Mais comment aborder les notions de justice et d’équité à l’échelle mondiale ? C’est ce qu’avait essayé de faire, dès 2002, le philosophe Peter Singer dans son livre One World. Quatorze ans plus tard, le voilà qui reprend son analyse, l’actualise et répond aux critiques.
One World Now
One World Now. The ethics of globalization, Peter Singer, Yale University Press, 2016, 268 p., 15 €