Vous êtes spécialiste de l’internationale blanche : de quoi s’agit-il ?
Les chercheurs se sont intéressés depuis longtemps aux internationales socialistes et ouvrières du 19e siècle. Mais il existe aussi à cette époque des réseaux internationaux royalistes et catholiques. Certes, ils n’ont pas d’organisation centralisée : l’internationale blanche est un terme forgé par les historiens et n’existe pas en tant qu’institution. Mais ces réseaux sont bien réels. On les trouve en particulier dans l’Europe catholique – France, Espagne, Italie, Autriche, etc. – mais ils ont aussi des résonances, encore mal connues, hors de l’Europe. Ils soutiennent des insurrections armées et des guerres civiles, comme en Vendée, dans le Sud de l’Italie ou en Navarre.
Qui sont ces contre-révolutionnaires ?