Que les filles soient meilleures en lecture, et les garçons en maths, on le savait déjà. Gijsbert Stoet, chercheur à l’Institut de sciences psychologiques de l’université de Leeds, en Angleterre, et David Geary, de l’université du Missouri, viennent cependant de mettre en lumière certaines configurations étonnantes dans ces différences. Ils se sont appuyés pour cela sur les résultats des enquêtes Pisa, qui mesurent tous les trois ans les performances d’1,5 million d’élèves des deux sexes âgés de 15 ans et répartis dans 75 pays.