Quand l'histoire-géo tient ses États généraux

Depuis 2007, le ministère français de l’Éducation nationale a entrepris une réforme complète de l’enseignement de l’histoire-géographie, de la sixième à la terminale. Aux dires de nombreux enseignants et de certains inspecteurs, la réforme a été menée dans une certaine précipitation. Mais la mesure la plus critiquée reste la suppression de cet enseignement en terminale scientifique, effective à la rentrée scolaire 2012-2013. Dès lors, celui-ci deviendra optionnel. Or tous les lycées n’ouvriront pas cette option, ce qui risque de créer une inégalité territoriale et ainsi d’aggraver des inégalités sociales que l’École a pourtant mission de combattre.