C’est le pourcentage d’enfants nés en France en 2012 qui ont reçu le seul nom de leur père, même si, depuis 2005, la loi autorise les deux parents à transmettre leur nom. Cette même année, 9 % ont reçu les deux noms, les autres celui de la mère (sans que l’on sache si c’est voulu ou par défaut). Le faible succès de cette offre s’explique en partie par le fait que les parents doivent souscrire une déclaration pour en profiter. Sauf avis contraire, l’administration s’en tient à la tradition.
Virginie Descoutures, « Le nom des femmes et sa transmission », Mouvements, n° 82, 2015/2.