La marelle ou les billes n’ont plus le monopole des cours de récréation. Aujourd’hui, on y joue – parfois – au jeu du foulard, du rêve indien ou de la tomate. Qualifiés de « jeux dangereux » dans le corpus des violences scolaires, les jeux de strangulation ou d’apnée prolongée peuvent conduire à des évanouissements, voire des comas et parfois entraîner la mort.
Deux enquêtes récentes ont été réalisées sur ce sujet souvent tabou. La première, en 2011, initiée par l’Apeas (Association de parents d’enfants accidentés par strangulation) a été menée par l’institut Ipsos. Plus récemment, dans l’académie d’Arras, des chercheurs ont procédé à une étude de victimation, portant sur 1 236 élèves âgés de 6 à 15 ans.