« Ça s’en va et ça revient… »Des airs de musique comme celui-ci qui prennent un malin plaisir à venir s’incruster dans notre cerveau, vous en connaissez sûrement ! Une équipe de chercheurs de l’université de Washington s’est intéressée au phénomène de ces chansons « collantes » : des morceaux qui nous marquent, mais souvent nous agacent plus qu’autre chose.
Pour mieux connaître le contexte dans lequel nous nous remémorons ces chansons, les chercheurs ont conduit plusieurs expériences auprès de groupes d’étudiants. Après avoir écouté trois chansons, ces étudiants devaient réaliser divers exercices plus ou moins faciles (sudoku, anagrammes…). Leur tube préféré leur revenait alors le plus souvent en mémoire lorsque la tâche était facile ou au contraire trop difficile. Dans les deux cas, les sujets étaient moins investis dans l’exercice et leur esprit se permettait alors de vagabonder. D’après les chercheurs, il en est de même lors de nos routines quotidiennes (se laver, marcher, conduire…), particulièrement propices au retour de nos morceaux fétiches. Pour s’en défaire, il suffirait d’une activité dans laquelle notre esprit est suffisamment investi sans être dépassé, comme un livre ou un film qui nous captive.